Quebec’s Strategic Acquisition Dilemma: A Comedy of Economics
Every Saturday, we dive into the pressing questions about the economy, finances, and markets—because let’s face it, who doesn’t love a little chaos paired with their coffee?
Published at 1:30 a.m. Updated at 8:00 a.m.
Why Keep Foreigners Out of Business, Right?
“Why doesn’t Quebec adopt a framework to prevent foreigners from acquiring strategic companies?”
— François T. Tremblay
Ah, the age-old question that seems to pop up every time a Quebec gem—like RONA, replete with DIY charm—gets swept up by foreign interests. The idea is to set up protective measures, much like putting a baby in a playpen. But, as it turns out, not everyone agrees that a fortress is the best defense.
The State of Mergers and Acquisitions: Going, Going, Almost Gone!
Hostile takeovers, which sound more like scenes from corporate thrillers, are about as common these days as finding a needle in a haystack. According to Louis Hébert, the economics aficionado from HEC Montréal, these aggressive maneuvers have become about as rare as a unicorn in a boardroom.
Thanks to rising costs and pesky owners who simply refuse to play ball, most company sales are now as friendly as a Labrador retriever at a family reunion. Why risk a takeover when everybody’s looking for a nice, cozy chat?
Playing Favorites: The Strategic Companies
Now, what about those companies we need to wrap in bubble wrap? Professor Hébert raises an interesting point—protecting strategic sectors is wise, particularly when it comes to ensuring the stability of a nation’s economy. Think of it as deciding which businesses we want to keep on our team.
But Canada, the land of politeness and maple syrup, is not as stringent as some countries, like Japan, where the fear of foreign capital might leave their economic landscape looking like a graveyard of ineffective “zombie companies.” Honestly, I’d rather watch the latest romcom than witness that horror show.
Canada’s Bulimia of Acquisitions
It appears that Quebec companies might be suffering from a case of capitalist bulimia, with local firms feasting on foreign companies as if they were a never-ending buffet. In just five years, they’ve gobbled up 527 foreign entities—compared to 368 who dared to approach the Canadian table. Honestly, it’s a wonder they haven’t mislaid their napkins!
And if you think the number of acquisitions is impressive, wait until you hear about Alimentation Couche-Tard trying to take a massive bite out of their Japanese counterpart for a cool US$47 billion. It’s like a scene from “The Office,” but with far more financial paperwork!
Conclusion: Take It Case by Case
As Professor Hébert concludes, every transaction has its own unique flavor, much like a well-dressed salad—unpredictable, but often surprisingly satisfying. So, should Quebec take a hard stance on foreign acquisitions? Perhaps, it’s all about balance. Let’s keep the company we care about, while occasionally inviting new friends over for dinner; just let’s make sure there’s not a hostile takeover at the dessert table!
So next time someone throws shade at Quebec’s economic strategy, just remember: it’s not all about keeping foreign capital out; sometimes, it’s just about knowing when to say, “You can come in… but don’t touch my fries!”
Chaque samedi, notre journaliste, accompagné d’experts en économie et en finances, répond à l’une de vos questions d’actualité sur divers aspects de l’économie, des finances et des marchés.
Publié à 1 h 30. Mis à jour à 8 h 00.
Pourquoi le Québec ne met-il pas en place un cadre, comme il en existe ailleurs, pour empêcher l’acquisition par des étrangers de sociétés stratégiques ou cruciales pour l’économie québécoise? “Nous éviterions ainsi de perdre RONA ou Héroux-Devtek, ou du moins nous pourrions imposer des conditions concernant le lieu du siège social et le lieu d’exercice de ses fonctions. De telles mesures ont déjà été appliquées pour protéger nos terres agricoles contre le contrôle étranger!
François T. Tremblay
Cette question revient fréquemment, surtout lorsqu’une entreprise québécoise bien connue est reprise par des investisseurs étrangers. Toutefois, il est peu probable que les règles régissant les fusions et acquisitions au Québec, et au Canada, changent immédiatement, car elles sont actuellement conçues pour encourager les entreprises locales.
Au fil des ans, on a proposé plusieurs solutions aux directions d’entreprises pour éviter une prise de contrôle par des étrangers. Parmi celles-ci, on trouve l’implication des employés dans le capital de l’entreprise, le renforcement des droits des actionnaires les plus anciens, ou encore l’adoption de la fameuse “pilule empoisonnée”. Cette technique autorise une vente massive d’actions pour contrer une offre hostile. Cependant, les acquisitions hostiles sont devenues moins courantes, selon Louis Hébert, professeur en économie et gestion à HEC Montréal.
“Les acquisitions hostiles, contre la volonté des propriétaires, se font de plus en plus rares, essentiellement parce qu’elles sont dès le départ considérées comme peu rentables – les coûts d’héritage d’entreprises qui ne souhaitent souvent pas collaborer sont trop élevés,” affirme-t-il. “De nos jours, les transactions s’effectuent de manière beaucoup plus amicale. Les gestionnaires d’entreprise sont généralement en faveur d’une vente. C’était aussi le cas pour RONA par le passé. Est-il raisonnable, voire pertinent, d’empêcher de telles transactions ?”
Certainement, nuance le professeur d’HEC Montréal, mais seulement dans les secteurs ou les entreprises qualifiés de stratégiques pour l’économie nationale. Ou encore si la situation géopolitique risque de rendre la transaction problématique. Par exemple, une proposition d’acquisition d’une grande entreprise minière canadienne par une société chinoise pourrait soulever des préoccupations.
Cette protection est d’ailleurs renforcée au niveau fédéral, où toute offre d’acquisition d’une entreprise locale par des intérêts étrangers doit se conformer à la Loi sur Investissement Canada, qui garantit le respect de certaines conditions.
Certaines ressources ou entreprises sont considérées comme stratégiques pour l’économie nationale et peuvent donc être protégées contre des acquisitions étrangères.
Le Canada affiche une approche plus ouverte envers les intérêts étrangers que des pays plus isolés comme le Japon. Cette situation présente des défis, mais aussi des opportunités, selon Louis Hébert. “Le Japon craint fortement le capital étranger, et son économie souffre d’une certaine rigidité en matière de propriété des entreprises,” explique-t-il. “On y trouve de nombreuses entreprises zombie, peu efficaces en fait. Il n’est pas toujours judicieux de maintenir en vie des entreprises en difficulté ou stagnantes.”
En résumé, souligne cet expert économique, il serait préférable de traiter chaque cas individuellement. “Après tout, chaque transaction repose sur une logique unique.”
Bulimia
Les entreprises québécoises, historiquement, semblent avoir un appétit plus insatiable que leurs rivales étrangères. Au cours des cinq dernières années, elles ont acquis 527 entreprises étrangères, tandis que 368 d’entre elles ont tenté d’acheter des sociétés ciblées par des intérêts étrangers, d’après le Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie. À l’échelle canadienne, la tendance se vérifie également : année après année, les entreprises locales sont plus enclines à acheter qu’à se laisser acheter par des concurrents étrangers.
Statistiques Canada révèle qu’en 2023, 573 entreprises étrangères ont été absorbées par une entreprise canadienne, tandis que 531 entreprises canadiennes ont subi une acquisition par des sociétés étrangères. Depuis 2003, près de 12 000 entreprises étrangères ont rejoint le Canada, comparativement à environ 8 500 entreprises canadiennes ayant fait le chemin inverse.
Comme l’a récemment noté KPMG dans un rapport sur le marché nord-américain des fusions et acquisitions, une petite partie de ces transactions attire souvent l’attention, en raison de leur valeur parfois disproportionnée.
L’année en cours témoigne de cela de manière poignante : Alimentation Couche-Tard continue de tenter d’acquérir son rival japonais Seven & i Holdings pour un montant de 47 milliards de dollars US. Parallèlement, CPP Investments, qui gère les actifs du Régime de pensions du Canada, a fait équipe avec l’entreprise américaine Blackstone pour acquérir le fournisseur de services télécoms australien AirTrunk, pour un montant de 16,1 milliards de dollars US.
À côté de ces deux transactions, l’acquisition d’Héroux-Devtek par l’entreprise américaine Platinum Equity, à 1,4 milliard, semble soudainement relativement modeste…
Prendre en compte l’attrait du marché canadien. Cette dynamique soulève des questions sur la stratégie économique du Québec et sur le pouvoir qu’exercent les entreprises locales face à l’appétit insatiable pour les acquisitions étrangères.
En ce qui concerne des transactions aussi colossales que celle d’Alimentation Couche-Tard, qui cherche à acquérir une société japonaise pour 47 milliards de dollars, il est facile de comprendre pourquoi certains experts suggèrent que des régulations plus strictes pourraient être mises en place. Il est vital de trouver un équilibre entre ouvrir les portes aux investissements étrangers tout en protégeant les entreprises considérées comme stratégiques pour l’économie locale.
Les critiques vont au-delà des simples préoccupations économiques; elles touchent également des questions d’identité culturelle et de souveraineté. L’idée que des entreprises étrangères pourraient prendre le contrôle de sociétés québécoises bien établies n’est pas seulement une affaire de chiffres, mais aussi de valeurs et de ce que cela signifie de maintenir le caractère unique de l’économie locale.
Il est donc crucial d’analyser les acquisitions par secteur et d’évaluer leur impact potentiel sur l’emploi, l’innovation et la capacité de la province à maintenir une croissance durable. La réponse à ces défis économiques passe nécessairement par une réflexion approfondie sur les politiques d’acquisition et sur la manière dont elles peuvent être adaptées pour bénéficier à l’ensemble du Québec tout en protégeant ses atouts économiques.
Dans ce contexte, le dialogue entre entrepreneurs, législateurs et citoyens est essentiel. Afin de naviguer dans ce paysage complexe, il serait avisé d’explorer des solutions mixtes qui intègrent des protections pour les entreprises clés tout en permettant l’entrée de capitaux étrangers, garantissant ainsi que le Québec ne devienne pas un buffet à volonté pour les investisseurs internationaux, mais plutôt un partenaire respecté sur la scène économique mondiale.