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Ces trois points, le CF Montréal ne voulait pas les échapper. À la maison. Contre une équipe dans les bas-fonds du classement. C’est pourtant ce qu’il a fait en s’inclinant 2-1 contre le Sporting Kansas City au stade Saputo, samedi soir.
Mis à jour hier à 23h12
Jean-François Téotonio
La Presse
Ce résultat décevant a eu raison de la retenue de Joey Saputo. Le propriétaire de l’équipe a été aperçu par le représentant de La Presse, en coulisses, livrant bruyamment ses états d’âme à son président Gabriel Gervais après le match. Ses remontrances semblaient dirigées vers l’entraîneur-chef, Wilfried Nancy.
Un but qui coupe les ailes
Il y a un moment bien précis dans la rencontre où on a senti le vent tourner. Après un coup franc montréalais à la 29e minute, Romell Quioto et Samuel Piette étaient les deux derniers joueurs devant Sebastien Breza, au milieu du terrain. Quioto, pressé par Roger Espinoza, tentait de dégager, mais… son ballon a dévié sur le dos du vétéran milieu de terrain. Ce dernier s’est alors emparé du cuir et, voyant un Sebastian Breza complètement hors position, s’est élancé à quelques mètres du rond central. Espinoza avait le compas dans l’œil : son ballon est allé se loger dans le coin droit du filet montréalais.
À qui la faute sur l’action, selon Wilfried Nancy ? Quioto ou Breza ?
« Les deux, rétorque l’entraîneur-chef en conférence de presse. Quand il se retrouve dernier comme ça, il doit faire une transversale. Mais le joueur, il arrive vite. Après, au lieu de jouer avec un peu plus d’urgence, il pense qu’il est en contrôle de la situation. Et après, Sebastian se fait lober de loin comme ça. »
De plus en plus de questions se posent au sujet des gardiens chez le CF Montréal. Le deuxième geôlier, James Pantemis, a accordé quatre buts face au Toronto FC en demi-finale du Championnat canadien. Breza, en tant que numéro un, fait de plus en plus d’erreurs et n’inspire pas la confiance de ses pairs. Ce poste est-il le talon d’Achille de l’équipe ?
« Peut-être », lâche sèchement Wilfried Nancy.
Sur cette même action, Piette ne veut toutefois pas trop en mettre sur le dos de son portier.
« Est-ce qu’on en parle si Romell me remet le ballon sur le côté droit ? […] I don’t think it’s Breza’s fault. Unfortunately, I think it’s Quioto’s fault. But it’s him today. It might be someone else next week. I don’t think you have to be too hard on him. »
From that moment, the visitors had found their objective. Slowing down the pace, absorbing the pressure and finding gaps on the counterattack. Peter Vermes’ men were getting faster and faster in the local area, and it ended up paying off in the 63e. Rémi Walter took a left-footed shot as he entered the box. He thus stunned the spirits of the 14,127 supporters present.
Lack of opportunities
As usual, Montreal dictated the game throughout. In the first half, Jojea Kwizera was trusted in the left lane to test the SKC defense. But it is rather Lassi Lappalainen, on the right, who stood out the best. It was his hook in front of defender Ben Sweat then his fabulous cross towards Romell Quioto that allowed the latter to open the scoring in the 13the minute. The Honduran headed home at the far post.
This meeting, which began so well, did not end so well. The CFM sought equalization until the last moments. But nothing helped. Sporting did not want to let slip the chance to accomplish what they had only achieved four times this season: winning a match.
Losing in this way, once morest a team in difficulty, it is certain that the players are not happy. […] We have to find a way to win these matches. Especially when you’re at home.
Wilfried Nancy
For Piette, the problem is not the “lack of effort” or that we “underestimated the opposing team”. “We just weren’t able to put our chances, and we didn’t necessarily create big chances either. »
Answers will have to be found in time for next Saturday’s game once morest arch-rival Toronto. Could one of them come from a recruitment to replenish the Montreal cage?